Traitement au laser MonaLisa Touch

Après la ménopause naturelle ou après une chimiothérapie gonadotoxique ou une radiothérapie pelvienne, les femmes peuvent souffrir d’atrophie vulvo-vaginale. En raison de la pénurie d’œstrogènes associée à cette ménopause naturelle ou artificielle, la paroi vaginale devient mince et fragile. Cela peut entraîner des plaintes telles que brûlures, sécheresse vaginale, douleurs lors des rapports sexuels et infections vaginales. L’administration d’œstrogènes n’est pas toujours la méthode souhaitée ou indiquée pour traiter de telles plaintes. Le traitement au laser MonaLisa Touch®, d’autre part, réussit à restaurer définitivement la condition avant la ménopause sans hormones. Cette méthode est pratiquement indolore et une séance au laser prend moins de 10 minutes. Bien que le nombre de traitements requis soit déterminé individuellement, le résultat souhaité est très souvent obtenu après 3 traitements, avec une séance toutes les 4 à 6 semaines.

Atrophie vaginale

L’atrophie vulvo-vaginale survient environ 3 à 4 ans après le début de la ménopause et est causée par un manque d’œstrogènes. Après la ménopause, les ovaires ne produisent plus d’œstrogènes, ce qui réduit le collagène et l’élastine dans la paroi vaginale. La paroi vaginale devient plus mince, plus vulnérable pendant les rapports sexuels et plus sensible aux infections. De plus, l’élasticité naturelle se perd progressivement et l’hydratation diminue en raison de la réduction de la production de glaire. Environ 60 à 70% des femmes développent des symptômes d’atrophie vaginale. Les plaintes courantes comprennent la sécheresse vaginale, l’irritation et la sensation de brûlure, l’augmentation de la douleur pendant les rapports sexuels, les infections récurrentes, l’envie persistante d’uriner, l’incontinence d’effort urinaire et les infections de la vessie. Ces plaintes sont particulièrement fréquentes et peuvent se produire dans diverses combinaisons. Beaucoup de femmes n’osent pas aborder ce sujet intime avec leur partenaire, et encore moins avec un professionnel de la santé. En plus, jusqu’à récemment, les professionnels de la santé n’y accordaient que peu ou pas d’attention. Heureusement, à ce sujet il y a eu un changement ces dernières années, grâce à la publication d’études à grande échelle, basées sur des enquêtes anonymes auprès de milliers de femmes ménopausées, qui ont clairement démontré que de telles plaintes sont particulièrement fréquentes. L’atrophie vulvo-vaginale peut faire partie de la ménopause naturelle et du vieillissement de la femme, mais les symptômes que cette atrophie provoque sont non seulement très fréquents mais aussi extrêmement ennuyeux. Ils pèsent également sur la relation intime avec le partenaire. Jadis une source de bien-être, le rapport sexuel est carrément devenu inconfortable, douloureux ou même impossible. Dans le domaine des soins de santé, une plus grande attention y est désormais accordée aujourd’hui et plusieurs nouveaux traitements sont disponibles ou en voie de développement.

Le traitement

Habituellement, les plaintes d’atrophie vaginale sont traités en administrant des œstrogènes (hormones) dans des crèmes, des ovules ou des comprimés vaginaux. Cependant, il y a aussi des femmes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas utiliser d’hormones. Par exemple, les femmes qui ont été traitées pour un cancer du sein ou un cancer du col utérin peuvent déjà souffrir de ces plaintes à un jeune âge, suite à une ménopause artificielle et prématurée. Lorsqu’il s’agit d’une tumeur sensible aux œstrogènes, elles ne peuvent en aucun cas utiliser des œstrogènes. Certaines publications plus récentes suggèrent que tant que la concentration d’œstrogènes dans ces crèmes, ovules ou comprimés vaginaux reste suffisamment basse, il n’y a pratiquement pas de risque de récidive tumorale d’une part et d’autre part un effet ‘suffisant et satisfaisant’ est obtenu sur les plaintes d’atrophie. La pratique quotidienne montre que la plupart de ces patientes n’y croient pas ou n’y font pas confiance et refusent ou arrêtent l’utilisation de ces préparations hormonales à faible dose. En plus, leur effet sur les plaintes d’atrophie et sur l’atrophie telle quelle est de toute façon limité. Le traitement MonaLisa Touch® est une méthode de traitement par définition non hormonale et donc très adaptée à ce groupe cible. Et il s’agit d’un traitement ambulatoire, indolore et rapide, sans incapacité de travail.

Comment s'effectue le traitement au laser Mona Lisa Touch?

Le traitement MonaLisa Touch® est effectué dans la salle de consultation normale du gynécologue. Le traitement est quasiment indolore, donc une anesthésie n’est pas nécessaire. La sonde laser MonaLisa Touch® est insérée dans le vagin sous la forme d’un petit tube. La lumière laser est délivrée à et absorbée par environ 6 à 8% de la surface interne totale de la paroi vaginale. D’où le nom ‘fractionnaire’ ou  ‘fractionné’ dans les publications: il suffit d’irradier une fraction de la paroi vaginale avec le laser pour obtenir l’effet désiré, auquel coopèrent à la fois la partie traitée et la partie non traitée de la muqueuse vaginale. Le principe des traitements fractionnés au laser a d’ailleurs été appliqué avec succès depuis bien plus longtemps en dermatologie esthétique. L’effet laser stimule la production de collagène et améliore l’hydratation et l’apport d’oxygène dans la muqueuse vaginale. Cela ramène l’élasticité et l’épaisseur de la paroi vaginale. De cette façon, l’état qui existait avant la ménopause est entièrement restauré.

Combien de traitements sont nécessaires?

Pour un résultat optimal, 3 séances laser d’environ 10 minutes sont nécessaires, c’est à dire une séance toutes les 4 à 6 semaines, suivi d’un ou deux traitements d’entretien par an pour maintenir l’effet obtenu. Le nombre de séances requises varie d’une personne à l’autre. Cela dépend si la ménopause s’est produite naturellement ou s’il s’agit d’une ménopause prématurée à la suite d’une chimiothérapie gonadotoxique et / ou d’une radiothérapie pelvienne. Dans ce dernier cas, l’atrophie vaginale se produit plus rapidement et de manière plus agressive. Chaque situation est différente et sera interrogée et examinée individuellement avant chaque début des traitements au laser.

Résultat après le traitement Mona Lisa Touch

Au cours des cinq dernières années, le traitement au laser MonaLisa Touch® a clairement démontré à la fois son efficacité et sa sécurité. Chez les patients subissant ce traitement après une ménopause naturelle, des taux de réussite bien supérieurs à 80% sont atteints. Après une chimio- et/ou radiothérapie, plus de 3 séances sont nécessaires pour atteindre un taux de réussite d’environ 70 à 75%. Plus tôt vous pourrez commencer le traitement au laser MonaLisa Touch® après la fin de cette chimiothérapie ou radiothérapie, plus les chances de succès seront grandes.

Traitement au laser Mona Lisa Touch® à la clinique Duinbergen

Pour le traitement de l’atrophie vulvo-vaginale, vous pouvez vous rendre en toute confiance à la clinique Duinbergen de Knokke. Dr. Patrick Puttemans fait partie de notre équipe et est spécialisé d’une part dans l’infertilité et d’autre part dans l’utilisation des traitements au laser en gynécologie. En 2015, il a été le premier au Benelux à démarrer le traitement au laser MonaLisa Touch® et a acquis une vaste expérience dans ce domaine. Il est affilié à l’Hôpital Régional Heilig Hart de Leuven.
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions ou souhaitez prendre rendez-vous pour une première consultation. Nous serons heureux de discuter de vos options.

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